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Phrases de Platon
Donne et tu recevras.
L'amour est aveugle.
Entre amis, tout est commun.
La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses.
La victoire sur soi est la plus grande des victoires.
Le Temps est limage mobile de léternité immobile.
La nécessité est la mère de linvention.
L'homme n'est qu'un jouet inventé par Dieu.
En toutes choses les extrêmes sont rares, les choses moyennes très communes.
L'homme est un aveugle qui va dans le droit chemin.
Le vin est le lait des vieillards.
L'essentiel n'est pas de vivre, mais de bien vivre.
La simplicité véritable allie la bonté à la beauté.
Les malicieux ont l'âme petite, mais la vue perçante.
A pratiquer plusieurs métiers, on ne réussit dans aucun.
Les hommes ne veulent pas ce quils font, mais ce en vue de quoi ils font ce quils font.
Les yeux de lesprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser.
On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation.
Le premier bien est la santé, le deuxième la beauté, le troisième la richesse.
Lhomme est la mesure de toute chose.
La vieillesse est un état de repos quant aux sens. Lorsque la violence des passions sest relâchée, on se voit délivré dune foule de tyrans forcenés.
Ce n'est pas parce qu'on craint de la commettre, mais c'est parce qu'on craint de la subir que l'on blâme l'injustice.
Le plus grand mal, à part l'injustice, serait que l'auteur de l'injustice ne paie pas la peine de sa faute.
Garde-toi de donner par force aux enfants l'aliment des études, mais que se soit en le mêlant à leur jeux, afin d'être encore plus capable d'apercevoir quelles sont les inclinations naturelles de chacun.
Le propre de la sagesse et de la vertu est de gouverner bien; le propre de l'injustice et de l'ignorance est de gouverner mal.
La vie, qui a en partage la tempérance, le courage, la sagesse, ou la santé, est plus agréable que celle où se trouvent l'intempérance, la lâcheté, la folie ou la maladie.
La plupart des hommes au pouvoir deviennent des méchants.
Avec quel plaisir, Socrate, jarrive au terme de ce discours; il me semble que je respire enfin après une longue route. Puisse ce Dieu que nous venons détablir et de proclamer tout à lheure, bien quil ne soit pas nouveau, nous tenir compte des vérités que nous avons pu dire, et nous imposer la punition que nous méritons sil nous est échappé involontairement des choses indignes de lui. Or, la punition due à celui qui ségare, cest de léclairer. Nous prions donc ce Dieu, pour quà lavenir, en traitant de la génération des Dieux, nous puissions dire la vérité; nous le prions de nous accorder le plus sûr et le meilleur talisman, la science.
Il y a, selon moi, naissance de société du fait que chacun de nous, loin de se suffire à lui-même, a au contraire besoin d'un grand nombre de gens.
Et, par conséquent, en ce sens encore, la possession, autant que l'accomplissement de ce qui nous est propre et qui est nôtre, on s'accorderait à dire que c'est justice.
Le contraire de cette injustice serait donc la justice, qui consisterait pour chaque classe - celle de l'homme d'affaire, celle du militaire auxiliaire, celle du gardien - à exercer ses propres activités dans la cité ; c'est cela qui rendrait la cité juste. [...] Une cité semblait précisément être juste quand les trois groupes naturels présents en elle exerçaient chacun sa tâche propre, et elle nous semblait modérée, ou encore courageuse et sage, en raison d'affections et de dispositions particulières de ces mêmes groupes.
Il faut, répondis-je, d'après ce dont nous sommes convenus, que, le plus souvent possible, ce soit l'élite des hommes qui ait commerce avec l'élite des femmes, et, au contraire, le rebut avec le rebut; que les rejetons des premiers soient élevés, non ceux des seconds, si l'on veut que le troupeau garde sa qualité éminente.
Aucun homme libre ne doit s'engager dans l'apprentissage de quelque connaissance que ce soit comme un esclave.
Si l'on arrive pas, ou bien à ce que les philosophes règnent dans les cités, ou bien à ce que ceux qui à présent sont nommés rois et hommes puissants philosophent de manière authentique et satisfaisante, et que coïncident l'un avec l'autre pouvoir politique et philosophie; et à ce que les nombreuses natures de ceux qui à présent se dirigent séparément vers l'une ou l'autre carrière en soient empêchées par la contrainte, il n'y aura pas de cesse aux maux des cités, ni non plus il me semble, du genre humain.
Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue.
Il n'y a pas de mal possible pour l'homme de bien, ni pendant sa vie, ni après sa mort.
Mais voici l'heure de nous en aller, moi pour mourir, vous pour vivre. Qui de nous a le meilleur partage, nul ne le sait, excepté le dieu.
Socrate à Cébès: Il ne faut pas se tuer avant que Dieu nous en impose la nécessité, comme il le fait aujourd'hui pour moi.
Socrate à Simmias: Simmias, à parler exactement, aucune âme naura part au vice, si elle est une harmonie; car il est hors de doute quune harmonie, si elle est pleinement ce quest une harmonie, naura jamais part à la dissonance.
Socrate à Cébès: Lorsquon a ressenti la violence dun plaisir ou dune peine, dune peur ou dun appétit, le mal qu'on subit en conséquence nest pas tellement celui auquel on pourrait penser, mais celui quon subit sans sen rendre compte.
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Sénèque
Les folies sont les seules choses quon ne regrette jamais.
Oscar Wilde